Toiles
Supa Mario
Titre
Supa MarioFormat
Tout formatTechnique
Bombes de peintures acryliquesDate
Depuis 2012GÉNÈSE DU PROJET
Je ne me souviens pas exactement comment cette idée est née dans mon esprit.
C’était à peu près dans le courant de l’année 2012. J’étais plus ou moins au chômage.
Ce qui est sûr, c’est que c’était le fruit d’une longue et lente réflexion.
Je sais juste quelle était la première toile que j’ai faite et la technique que j’ai employé pour la réaliser mais pas beaucoup plus.
À l’époque je travaillais plutôt sur un concept de marque textile et sur d’autres styles de graff et de peinture. Et puis un jour, j’ai fait un Mario et très rapidement je me suis mis à en faire des stickers de toutes tailles et de différentes couleurs.
Je pense que c’est le côté ludique, fun et décalé de ce travail qui m’a poussé à continuer.
LES TOILES MARIO
Création en série de toile Supa Mario
Il y a un moment où tout artiste se demande « Quoi ?» peindre.
Peindre, c’est sûr.. Mais quoi ?
Que faire pour répondre à ce syndrome de la fameuse page ou toile blanche ?… En réalité, l’acte de « peindre » soulève bien plus de question.
Quel sera mon sujet ? Qu’est-ce que j’ai envie de dire ? Qu’est-ce que j’ai envie de représenter ? Quel va être mon propos ?
Alors on cherche.. Parfois ça prend des années.. puis un jour on trouve.
On m’a souvent posé la question:
« Mais pourquoi Mario ? »
« Pourquoi CE Mario ? » et pas un autre.
« Pourquoi toujours la même figure ? » La même position ?
J’avoue que j’estime avoir atteint en bonne partie, mon objectif quand le spectateur se pose l’une de ces questions.
Rassurez-vous, je ne vais pas répondre à ces questions.
Tels les magiciens, je ne révèle pas mes « trucs » sinon il n’y aurait plus de mystère..
Un des buts de l’artiste est d’attirer l’attention du spectateur sur des sujets. Soulever des questions qu’il ne se serait peut-être jamais posé sans cette oeuvre. Bousculer, questionner et j’espère procurer des émotions.
« Le pire serait de laisser indifférent. »
Faire une oeuvre qui ressemble à une autre.. qui passe inaperçue dans le paysage. Une création lisse et sans saveur qui ne dit rien, acceptée de tous et ne produisant aucune émotion.
Je ne dis pas que mes oeuvres parlent à tout le monde, ni qu’elles transcendent les spectateurs mais au moins, j’espère qu’elles interpellent.
Évidemment je suis passionné de graffiti depuis mon plus jeune age mais j’estime aujourd’hui qu’il doit vivre avec son temps.
C’est-à-dire qu’il est issu du mouvement Hip-Hop, né dans les quartiers populaires des grandes villes des États-unis au cours des années 70, principalement à New-york et Philadelphie, et notamment dans un contexte bien particulier. Il y a une raison et un sens à cela. Personnellement et comme beaucoup, je me suis approprié cette pratique et cela fait partie intégrante de ma culture. Cependant ce n’est pas ma propre culture. Je veux dire.. C’est en partie mon ADN. Mais je ne vais pas aujourd’hui réinventer le graff New-yorkais des années 80, trente ou quarante ans plus tard. Et encore moins en revendiquer une quelconque appartenance. Ce n’est pas mon but.
Je préfère m’en tenir à ma propre culture. Celle qui a vu, entre autre l’avènement des jeux vidéos et notamment l’un des plus célèbres d’entre eux : « Super Mario Bros».
C’est une des raisons parmi tant d’autres qui a orienté mes choix et mes envies vers l’utilisation et la répétition de ce perso ou plutôt de cet avatar de jeux vidéo. Quoi de mieux pour témoigner de la révolution numérique actuelle ?
(Mic drop)
TECHNIQUES
Selon les supports et les formats, j’utilise différents outils et techniques, allant du pochoir, au rouleau et en passant par la bombe de peinture.
Si c’est un grand mur, dans un terrain vague, mon choix se portera plus vers l’outil rouleau. Et si c’est dans un centre ville, les espaces sont plus limités et le temps compté, ce sera plutôt un sticker ou un pochoir.
Le Mario est tout terrain et peut se décliner sous un nombre considérable de formes.
Il est ludique à réaliser mais peut se montrer long et fastidieux pour certaines pièces plus complexes.
Travailler sur le même sujet ou la même figure comporte plusieurs avantages, notamment le fait de pouvoir se concentrer sur l’exploration de toujours plus de techniques, motifs et styles.
BON À SAVOIR
Avant tout je veux que ce soit fun et ludique.
On ne peint jamais que ce que l’on est.
Citation
Néanmoins cela reste juste une partie de mon travail.
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont compris, depuis longtemps ce qu’il y a derrière ce Mario, qui m’accompagnent et me soutiennent avec bienveillance.
Big Up ! À vous ! Vous vous reconnaîtrez..